« Une société n’est pas riche par la quantité de “choses” qu’elle possède, mais par la somme de ses “idées”. Il peut arriver en effet qu’une circonstance tragique — un cataclysme ou une guerre — abolisse son “monde des choses” totalement, ou lui en fasse perdre le contrôle momentanément. Si, en même temps, la société ne dispose plus de son “monde d’idées”, elle n’aura, positivement, plus rien. Mais si dans le cataclysme elle a pu sauver ses “idées”, c’est alors comme si elle avait tout sauvé puisqu’elle peut refaire le “monde des choses”. »
« C’est (…) la liaison spirituelle — entre Dieu et l’homme — qui engendre la liaison sociale qui lie l’homme à son semblable. Et nous savons (…) qu’elle l’engendre sous forme de valeur morale. On peut donc considérer la liaison sociale et la liaison religieuse à la fois du point de vue historique — en tant qu’événement — et du point de vue ontologique en tant que terme d’un même processus social. Du point de vue historique, on voit que les deux événements coïncident et du point de vue ontologique, on constate que les deux événements sont dans le rapport de l’effet à la cause dans le processus social : la liaison sociale qui lie l’individu à une société est une projection de sa liaison spirituelle sur le plan temporel. »
« Il y a deux sortes de trahison d’une société, celle qui détruit son esprit et celle qui détruit ses moyens (…) L’une ignore les enseignements du Ciel, l’autre ignore les enseignements de la terre. »
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